Très (trop) souvent, j’ai des idées de projets, des fois reliés au monde des TI, des fois non. J’ai eu une passe où chaque idée que je considérais valable voyait le jour, peu importe le créneau. Ces projets furent tous très intéressants, m’ont apportés beaucoup et j’espère, ont apportés beaucoup aux gens qu’ils ont rejoints. Certains vivre encore, d’autres sont terminés et bien heureusement certains ont été repris par d’autres. Avec le temps, je me concentre de plus en plus sur ce qui est relié à mon travail, ma passion, plutôt que de m’éparpiller. C’est d’ailleurs pourquoi on ne verra pas de deuxième édition du Failcamp Montréal (du moins, organisé par moi).
La première et dernière édition (en anglais) fut en 2011, mais j’ai toujours voulu en faire une deuxième, soit en 2012 ou en 2013. Le but du camp, qui en réalité n’est pas un vrai camp vu que c’était organisé, était de prendre conscience qu’un échec (fail) n’est pas une fin en soi. C’est une façon d’apprendre de ses erreurs, de devenir meilleurs et d’en faire profiter son avenir. Je suis assez fiert de cette première à Montréal où j’ai fait salle comble au bureau de Microsoft, soit 75 personnes au total. J’avais bien sûr une belle brochette de présentateurs (je déteste cette expression, mais je l’utilise tout de même): Julien Smith, Michelle Blanc, Martin Lessard et Fabrice Calando. Tous sont venus nous parler de leur expérience, de leurs échecs et surtout de comment ils ont utilisé cette leçon pour devenir meilleur. Le résultat? Plusieurs personnes, dont moi, en sortirent inspirer et un peu changer, pour le meilleur. Ce fut une belle soirée que je ne regrette pas d’avoir organisé et je suis heureux d’avoir eu le privilège d’écouter ces formidables communicateurs.
Le temps a toutefois passé et je m’aperçois qu’une deuxième édition n’arrivera pas, du moins pas par moi. Failcamp étant une belle expérience, il n’entre pas dans ma vision actuelle, soit de concentrer mes projets sur ce qui est relié à mon travail. Je lance toutefois l’invitation à qui voudra bien reprendre le flambeau! Croyez-moi, si vous avez un peu de temps, ça en vaut la peine. Avez-vous assisté à la première édition? Si oui, qu’en avez-vous retiré? Sinon, pensez-vous qu’on peut apprendre de nos échecs? Partagez vos idées avec moi!